À lire en écoutant: Fulton road de Bernard Adamus
La nuit sent la sangria, tes lèvres goûtent l’été et moi j’ai frette asti
On m’a dit que c’est normal des fois que tu feeles tout croche
Faque je suis assis drette comme ça ya juste en dedans que ça spasse
Y mreste juste une butch de cigarette pour éclairer les recoins de la nuit
Pi une vieille guit pour chanter dans le métro quand jtrouve le temps long
Tu mrgardes avec tes yeux vides tendres la main pour une poignée de change
Ca tfait quoi que je me souale la yeule asoere, jt’ai demandé kek cennes pas ton jugement
De toute facon té plus mal que moé, ça se voit tu feel tout croche quand t’es tuseul
Passe que criss que c’est pas facile d’haïr la vie quand on nous a dit le contraire
On s’est tous fait fourrer par un peu d’espoir, mais t’as toujours le choix de rester ou partir
Regarde mes poches sont vides, pi j’coucher sur un banc
T’achètes ta liberté avec l’accord des gens pi ta job parce tu ne rêves plus
Moé c’est quand la nuit sent la sangria, pi que le grande ours veille directe sur moé que je
me sens libre passequ’asti que j’ai frette a soer
Aout 2015